Maria Fearing naquit en esclavage dans une plantation de Gainesville, Alabama, en 1838. Ses parents Jesse et Mary Fearing étaient tous deux esclaves de M. Overton Winston de Gainesville. À son adolescence, Maria a été choisie pour servir sa maîtresse, Mme Amanda Overton. Pendant qu’elle travaillait chez Mme Overton, elle l’écoutait souvent lire la Bible et racontait l’histoire biblique à ses enfants. Et ayant une bonne mémoire, elle apprit beaucoup sur les personnages bibliques et sur la vie de Jésus. À la fin de la guerre civile, elle retrouva sa liberté à l’âge de 27 ans et ensuite trouva un emploi dans le voisinage où elle travailla pour six ans.En écoutant un prédicateur parler de Talladega College, elle décida de s’instruire. À 33 ans, elle débuta ses parcours scolaires et termina à neuvième année. Ensuite, elle acheta une maison et enseigna dans une école rurale à Anniston où elle fit une carrière prodigieuse. Elle retourna ensuite à son Alma mater, College de Talladega, comme matrone de l’internat. C’est ici que sa vocation se manifestera.À l’âge de 56 ans, Maria décida d’aller en mission suite à une autre prédication faite par un missionnaire presbytérien, Henry Sheppard, qui travaillait à ce qu’on appelle, aujourd’hui, la République Démocratique du Congo. Avec les noms de quatre autres missionnaires presbytériens noirs : HP. Hawkins de Tuscaloosa College, Althea Brown, Lucy Gantt d’Université Fisk (qui deviendrait la femme du M. Sheppard), et Lillian Thomas, son nom furent soumis au comité exécutif de l’église presbytérienne des États-Unis. Les quatre autres noms furent retenus sauf le sien à cause de son âge. Face à cet obstacle, Maria ne fléchit point et prit d’autres mesures pour réaliser son rêve. Et grâce à l’intervention de M. Judge Limpsey, le comité accepta qu’elle puisse aller avec les autres si elle parvenait à trouver le moyen nécessaire. Elle vendit sa maison et grâce à l’aide d’autres femmes presbytériennes de la communauté de Talladega, elle trouva les montants restant pour pouvoir embarquer dans cette mission qui lui tenait au cœur.Le 26 mai 1894, à l’âge de 56 ans, elle partit en compagnie de William Henry Sheppard, missionnaire au Congo, pour la mission de Lwebo dans la province du Kasaï, RDC. Maria arriva au Congo, un pays déchiré par une guerre brutale entre des Berges et des Arabes (1892-1893). Cette guerre barbare aurait fait à peu près 10 millions des victimes sans compter ceux qui étaient amputés ou vendus. C’était au milieu de ce climat dangereux que celle qui sera appelée « Maman wa Mputu » — la mère qui vient de loin — était arrivée au Congo RD.
Dès son arrivée au Congo, Miss Fearing se mit à l’apprentissage de la langue Baluba-Lulua tout en aidant à l’enseignement de la catéchèse et l’école du dimanche. Et une année plus tard, elle s’est vue confier une responsabilité et commença à recevoir le salaire de l’église presbytérienne. Ensuite, elle demanda aux parents de laisser de jeunes filles passer la nuit dans la mission pour pouvoir les instruire. De bouche à l’oreille, la parole fut dispersée et elle se retrouva avec beaucoup de jeunes filles à enseigner. Puis, avec le temps, ce qui avait commencé avec une sollicitation pour garder des filles seulement pour la nuit se transforma à un centre pour les jeunes filles. De tous les voisinages, les orphelins et pauvres jeunes filles lui furent envoyés pour être éduqués. Elle les enseigna la catéchèse, le jardinage, la lecture, l’art culinaire, l’entretien de la maison, etc. Elle construisit à Lwebo, avec son salaire et des dons venant de sa patrie, le centre Pantops pour abriter ces jeunes filles. Elle irait même jusqu’à racheter d’autres jeunes filles destinées au marché d’esclavage.
Après 12 ans au Congo, Fearing retourna à Alabama pour une année avant d’y retourner encore pour 8 autres années. Elle enseigna pour 20 ans et aida dans les traductions de la Bible et d’autres documents religieux. Et à 1915, elle rentra définitivement en Alabama et continua à enseigner jusqu’en 1931. Mais en 1918, elle fut honorée par la communauté presbytérienne de Colhum pour ses années de service à l’évangile. Elle se retira à Sumter chez un neveu où elle passa ses dernières années dans la tranquillité. Le 23 mai 1937, elle triompha et s’endormit dans le Seigneur à l’âge de 99 ans.
Dès son arrivée au Congo, Miss Fearing se mit à l’apprentissage de la langue Baluba-Lulua tout en aidant à l’enseignement de la catéchèse et l’école du dimanche. Et une année plus tard, elle s’est vue confier une responsabilité et commença à recevoir le salaire de l’église presbytérienne. Ensuite, elle demanda aux parents de laisser de jeunes filles passer la nuit dans la mission pour pouvoir les instruire. De bouche à l’oreille, la parole fut dispersée et elle se retrouva avec beaucoup de jeunes filles à enseigner. Puis, avec le temps, ce qui avait commencé avec une sollicitation pour garder des filles seulement pour la nuit se transforma à un centre pour les jeunes filles. De tous les voisinages, les orphelins et pauvres jeunes filles lui furent envoyés pour être éduqués. Elle les enseigna la catéchèse, le jardinage, la lecture, l’art culinaire, l’entretien de la maison, etc. Elle construisit à Lwebo, avec son salaire et des dons venant de sa patrie, le centre Pantops pour abriter ces jeunes filles. Elle irait même jusqu’à racheter d’autres jeunes filles destinées au marché d’esclavage.
Après 12 ans au Congo, Fearing retourna à Alabama pour une année avant d’y retourner encore pour 8 autres années. Elle enseigna pour 20 ans et aida dans les traductions de la Bible et d’autres documents religieux. Et à 1915, elle rentra définitivement en Alabama et continua à enseigner jusqu’en 1931. Mais en 1918, elle fut honorée par la communauté presbytérienne de Colhum pour ses années de service à l’évangile. Elle se retira à Sumter chez un neveu où elle passa ses dernières années dans la tranquillité. Le 23 mai 1937, elle triompha et s’endormit dans le Seigneur à l’âge de 99 ans.