La première année de mon expérience missionnaire
au milieu des innus consiste dans l’apprentissage de la langue et de la culture
innues. Avec l’aide d’une professeur de la langue innue, (et récemment avec une deuxième), j’ai déjà débuté mes
premiers pas dans cette langue riche et belle. Une expérience très
significative et pédagogique.
au milieu des innus consiste dans l’apprentissage de la langue et de la culture
innues. Avec l’aide d’une professeur de la langue innue, (et récemment avec une deuxième), j’ai déjà débuté mes
premiers pas dans cette langue riche et belle. Une expérience très
significative et pédagogique.
Ce mois de mars, j’ai entamé un aspect important
de la culture. Et pour mieux l’initier, on m’a offert d’aller vivre une
expérience dans un territoire de chasse. Une décision qu’au départ me laissait
avec beaucoup de questionnements et préoccupations.
de la culture. Et pour mieux l’initier, on m’a offert d’aller vivre une
expérience dans un territoire de chasse. Une décision qu’au départ me laissait
avec beaucoup de questionnements et préoccupations.
La semaine de relâche, je suis donc parti avec
une famille dans leur territoire de chasse. Nous sommes partis le 2 mars par train
pour ce lieu de ressourcement culturel. Et comme j’étais en attente de
découvrir ce qu’on entend par le territoire de chasse, ma curiosité s’aiguisait
à chaque moment qui m’amenait vers ma destination. Le voyage en train fut vraiment
agréable. Avec les paysages pittoresques de la Côte Nord, chaque instant du
voyage vers les territoires fut comme un voyage au musée surnaturel.
une famille dans leur territoire de chasse. Nous sommes partis le 2 mars par train
pour ce lieu de ressourcement culturel. Et comme j’étais en attente de
découvrir ce qu’on entend par le territoire de chasse, ma curiosité s’aiguisait
à chaque moment qui m’amenait vers ma destination. Le voyage en train fut vraiment
agréable. Avec les paysages pittoresques de la Côte Nord, chaque instant du
voyage vers les territoires fut comme un voyage au musée surnaturel.
La semaine de relâche, je suis donc parti avec
une famille dans leur territoire de chasse. Nous sommes partis le 2 mars par train
pour ce lieu de ressourcement culturel. Et comme j’étais en attente de
découvrir ce qu’on entend par le territoire de chasse, ma curiosité s’aiguisait
à chaque moment qui m’amenait vers ma destination. Le voyage en train fut vraiment
agréable. Avec les paysages pittoresques de la Côte Nord, chaque instant du
voyage vers les territoires fut comme un voyage au musée surnaturel.
une famille dans leur territoire de chasse. Nous sommes partis le 2 mars par train
pour ce lieu de ressourcement culturel. Et comme j’étais en attente de
découvrir ce qu’on entend par le territoire de chasse, ma curiosité s’aiguisait
à chaque moment qui m’amenait vers ma destination. Le voyage en train fut vraiment
agréable. Avec les paysages pittoresques de la Côte Nord, chaque instant du
voyage vers les territoires fut comme un voyage au musée surnaturel.
Arrivé à notre destination, j’ai commencé à comprendre peu à peu ce qu’était la vie des innu d’autres fois.
Il fallait savoir d’abord marcher sur la neige. Et
comme j’ai un poids important, je n’avais pratiquement pas de choix que
d’utiliser les raquettes. Et n’ayant jamais vu comment les utiliser, il fallait
tout de suite commencer l’apprentissage. Avec quelques difficultés initiales,
l’apprentissage fut rapide et amusant. Et comme novice que j’étais dans le
territoire de chasse, il m’a fallu pratiquement tout apprendre. Apprendre à attiser
le feu pour le chauffage, apprendre à creuser le trou dans un lac gelé pour
trouver de l’eau à boire, apprendre à conduire la motoneige, à se réveiller en
pleine nuit pour assurer que le feu du chauffage ne s’éteigne pas, apprendre à
suivre le sentier pour ne pas tomber dans un trou couvert de neige. Bref,
apprendre à vivre comme ont vécu les innus d’autrefois dans le bois. Chacune de
ces expériences fut un voyage vers le monde culturel innu.
comme j’ai un poids important, je n’avais pratiquement pas de choix que
d’utiliser les raquettes. Et n’ayant jamais vu comment les utiliser, il fallait
tout de suite commencer l’apprentissage. Avec quelques difficultés initiales,
l’apprentissage fut rapide et amusant. Et comme novice que j’étais dans le
territoire de chasse, il m’a fallu pratiquement tout apprendre. Apprendre à attiser
le feu pour le chauffage, apprendre à creuser le trou dans un lac gelé pour
trouver de l’eau à boire, apprendre à conduire la motoneige, à se réveiller en
pleine nuit pour assurer que le feu du chauffage ne s’éteigne pas, apprendre à
suivre le sentier pour ne pas tomber dans un trou couvert de neige. Bref,
apprendre à vivre comme ont vécu les innus d’autrefois dans le bois. Chacune de
ces expériences fut un voyage vers le monde culturel innu.
Heureusement que l’expérience au territoire de
chasse n’est pas seulement faite d’apprentissage mais aussi de fêtes car chaque
jour était embelli par le changement d’aspect et de goût gastronomique. Des
nouveaux repas traditionnels innus apparaissaient au menu quotidien. On évoluait
du repas à la perdrix à celui du lièvre et puis au caribou successivement.
chasse n’est pas seulement faite d’apprentissage mais aussi de fêtes car chaque
jour était embelli par le changement d’aspect et de goût gastronomique. Des
nouveaux repas traditionnels innus apparaissaient au menu quotidien. On évoluait
du repas à la perdrix à celui du lièvre et puis au caribou successivement.
Et donc avec M. Zacharie et Mme Céline Bellefleur, deux personnes de
ressources en langue et culture innues, j’ai débuté mon voyage culturel dans
cette terre ancestrale de ma communauté de mission.
ressources en langue et culture innues, j’ai débuté mon voyage culturel dans
cette terre ancestrale de ma communauté de mission.
Ali Nnaemeka O.M.I