L’un des plus grands défis de l’église en Occident, en générale et l’église québécoise en particulière, est de trouver tous les personnels pastoraux requis pour le bien déroulement d’une communauté chrétienne. En effet, après avoir envoyé des missionnaires dans tous les coins du monde, ces églises, suite au vieillissement de sa population, n’arrivent même plus à trouver le minimum de personnels nécessaires pour le fonctionnement normale de la plupart de ses paroisses.
Au Québec per exemple, depuis l’interdiction de l’enseignement de la religion dans les salles de classe, plusieurs paroisses n’ont jamais réussi à trouver d’autres moyen idéal pour la transmission de la foi. Dans des communautés où il y avait encore des communautés religieuses, les religieux et religieuses ont, dans la plupart des cas, développé des cours parallèles. Et surtout les religieuses, avec leurs intuitions féminines et expériences dans l’enseignement, ont réussi à développer, au niveau paroissial, des cours bien structurés et adaptés aux jeunes d’aujourd’hui.
Ces situations, toutefois, n’a pas fait un long feu car les religieuses et religieux se font drastiquement aussi rares de nos jours et les exigences d’accompagner les jeunes de la Génération Z devient très ardues pour nos religieuses. Ces problèmes et beaucoup d’autres de ce genre ont obligé beaucoup de nos paroisses à suspendre l’enseignement de catéchèse jusqu’au développement des programmes adéquats. Certains de nos communautés autochtones en sont aussi victimes, la communauté innue de Matimekosh en l’occurence.
Depuis, quelques années le nombre des prêtres au service de nos communautés se sont diminué. Et vue la position géographique de Schefferville, la visite de la communauté par des prêtres au service de la communauté s’est raréfié.
Mais depuis un certain moment, un groupe des femmes innues de Matimekosh se sont mobilisées pour reprendre les choses en main. En collaboration avec le missionnaire responsable de leur communauté, elle se sont donné la tâche d’instruire les jeunes dans la foi de l’église, l’estime de soi et la valeur culturelle. Ces dizaines des femmes débuteront, d’ici peu de temps, l’accompagnement de plus de 60 jeunes, allant de 8 au 26 ans, pour leurs préparations à la première communion. Leurs soucis principaux seront d’amener, en collaboration avec leurs parents, ces jeunes à développer l’amitié avec Jésus, à se valoriser et à approfondir les valeurs culturelles innues.