Toujours attentive et fidèle, elle relayait tous les messages qui construisaient notre fraternité humaine, et surtout [elle] se portait garante de faire rayonner les échos de nos communautés du Nord. Je l’ai connue quelques années avant cette [heureuse] aventure nord-américaine. Elle s’assurait de commenter avec son attention au détail, et son amour pour les belles lettres, chaque matin, en fière mazenodienne, les publications de St Eugene de Mazenod nous parle. Lire une publication de ce site sans passer par le commentaire de Denyse était comme visiter le Paris sans voir le Tour Eiffel. Elle reprenait chaque texte du fondateur et le mettait dans notre contexte d’aujourd’hui.
Sa page Facebook était incontournable pour ce qui aime l’art, la poésie, les belles lettres et des informations venant de tout coin du monde. Elle reprenait un événement qui a eu lieu au cœur du Dakar et le communiquait à ces « followers » et amis Facebook qui sont dispersés un peu partout dans le monde. Les initiatives de notre école Kanatamat de Matimekush-Lac John se voyaient régulièrement relayer par Denyse qui aimait si bien les enfants. Nos célébrations à Ékuanitshit trouvaient d’autres admiratrices et admirateurs grâce à une clique et quelques mots qui incarnaient l’amour, l’amitié et la fraternité, à chaque fois qu’elle se mettait devant son ordinateur.
Mais aujourd’hui, comme si on ne savait pas que ce jour devrait arriver, on est face à un des faits qui dépassent notre entendement. Denyse a aussi accepté de répondre ce grand appel du ciel. Elle a bien terminé son parcours terrestre, et désormais elle est dans le territoire céleste pour la glorieuse cinquième saison de vie.
Tu diras un grand bonjour à une autre amie qui nous a beaucoup accompagnés dans cette mission nordique. Ghislaine sera sans doute heureuse de t’accueillir là-haut. Elle, qui, comme toi, a su montrer que pour être missionnaire et alliée il y a plusieurs manières de bien le faire. Repose-toi bien Denyse et sache qu’on t’aime bien. Ce n’est d’ailleurs qu’un au revoir.
