Aujourd’hui, nous vous présentons Gaëlle Mollen. Gaëlle est Innue de la communauté d’Ekuanitshit. Sa mère est innue et son père est du Tchad, en Afrique Centrale. Gaëlle est anthropologue de formation. Au cours de ses années de formation en anthropologie, Gaëlle a travaillé dans les organismes culturels et autochtones.
En 2013, elle a fait un stage au musée canadien de l’histoire. À la suite de son stage, elle a continué à y travailler jusqu’à devenir, à son tour, la coordonnatrice de programme de stages.
Dès son enfance, Gaëlle a su qu’elle était un petit peu différent des autres petites filles autour d’elle. Cette réalisation l’a amené à se poser des questions sur son identité. Évidemment, le milieu nord-côtier n’avait pas encore autant de noirs qu’aujourd’hui. Et, même si elle savait qu’elle avait le teint un peu plus foncé que les autres filles de son âge, elle ne voyait pas non plus des personnes ayant son teint brun. Elle continua donc à poursuivre son parcours de la découverte de soi. Propulsée par son désir, elle va parcourir des milliers de kilomètres pour mieux connaître toutes ses origines.
Dans ce documentaire de 4 minutes 39 secondes, intitulé Pinatakushkuess — la petite-fille noire, Gaëlle nous livre un récit spectaculaire sur son parcours de la redécouverte de soi. Partant de sa terre natale innue, elle s’est plongée dans un voyage qui l’a amenée jusqu’au Benin, en Afrique de l’Ouest. Dès son atterrissage sur cette terre de ses ancêtres noirs, elle a ressenti une connexion presque mythique. Et sans perdre le temps, elle fait une rencontre de ses autres frères et sœurs africains.