C’est une réalité que les plus jeunes générations comprennent souvent mieux. Et comme nos institutions, surtout ecclésiastiques, sont souvent pilotées par les aînés, elles peinent à comprendre cette réalité. Mais une chose que #Covid19 finira par nous apprendre, c’est que même nos liturgies qui, heureusement, connaissent très bien le concept d’une présence réelle (mais souvent malheureusement compris à tort comme présence physique) doivent accepter finalement l’importance de la (télé)virtualité.
Pourtant nos anciens missionnaires ne l’ignoraient pas. Ils se communiquaient (ils vivaient la communion) à travers des appels radiophoniques. Or depuis quelques années, on semblait l’ignorer ou le limiter dans le demain social. Mais #Covid19 (je n’ose pas dire heureusement même si je le pense) nous l’impose et nous oblige à développer une spiritualité virtuelle.
C’est aussi dans cette optique que notre équipe missionnaire a, aujourd’hui, décidé de mettre en exergue cette communion virtuelle en nous rencontrons (virtuellement) non pas par obligation ou pour le besoin de répondre à une urgence missionnaire quelconque, mais pour le pur plaisir de se fraterniser et « oblatement »faire communion. C’est ce type de fraternisation que je dénomme fraternisation spirituelle.