Le Tshiuetin prend le rail
Sur son chemin serpenteux
À son bord les gens heureux
La bravade d’un Samuraï
Il avance au pas de tortue
Évitant des lacs, l’air abattu
Telle une très vieille voiture
Qui s’habitue à sa courbature
Ses occupants tous souriants
Comme chantait un grand Nigérian
De son peuple qui soufre et sourit
Vivant au pseudo paradis des houris
La patience évidemment y en vaux l’or
Comme dans toutes les réalités du Nord
Car on sait bien quand le train quitte
Mais qu’il n’arrive presque jamais vite
©Alisonomi2020