D’un frère sudiste
Ami du peuple nordique
Et admirateur de Tshiuetin
Le grand vent du Nord
J’ai entendu parler de toi
Dans les nouvelles
De ta naissance à l’Atlantique
Comme un petit cyclone
Avant de te transformer
À ton état terrifiant –
D’ouragan destructeur
Ils m’ont dit une chose étonnante
Que tu as vu le jour en Afrique
Avant de décider de quitter
Nos territoires sub-sahariens
En faisant un clin d’œil
À nos frères caribéens
J’ai aussi appris de ta descente
Dans les atolls des Iles des Bahamas
Ces îles occupant des Îles Lucayes
Et un archipel de l’océan Atlantique
Situé au nord de l’Île de Cuba
Et à l’est de la péninsule de Floride
On y parle de tes mains froides
Qui ont laissé des familles en pleurs
Et des villages méconnaissables
Après avoir pris des déjeuner amers
Garnis de vie et matériaux des humains
Je te le redis, Kuei, Dorian
Mon cher ami acariâtre
Même si tout le monde pensait
Que tu avais terminé ta course
On se trompait comme d’habitude
En étant bien des bons humains
Car tu avais d’autres plans
Tu voulais aussi saluer
Notre cher Saint Laurent
En faisant un saut rapide
Dans ses territoires lointains
Comme chez nos frères Innuat
De la Romaine et d’Ekuanitshit
Voici pourquoi je te salue en innu-aimun
« Kuei nuitsheuakan Dorian »
Même si tu nous as laissé
Des traces bien amers