Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus révèle aux disciples la condition pour être sauvé.
Sur la route avec ses disciples, un jeune homme, très religieux s’est précipité pour confirmer sa place au royaume de Dieu.
“Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?”
Sachant qu’il respectait bien les lois, il cherchait donc à ce que Jésus le félicite pour être un homme de bien.
Mais dans son habitude, après l’avoir laissé parler de la probité de son caractère, Jésus lui rappelle ce qui est essentiel dans la relation avec Dieu. Oui,
Le jeune homme ne commettait ni le meurtre,
ni l’adultère, il n’était pas un voleur.
ne portait pas de faux témoignage,
et ne faisait de tort à personne, il honorait bien ses parents.
Aux yeux de la religion, c’est un homme parfait, un saint, mais aux yeux de Dieu, il lui manquait encore cet aspect de la gratuité d’amour – l’amour inconditionnel.
Voici pourquoi malgré son respect de la loi, il lui manquait encore quelque chose de très important. Il lui fallait encore se libérer de ses attachements inutiles afin de mieux suivre le Christ.
Même pour les disciples qui avaient tout quitté, il leur était difficile de comprendre cet enseignement de Jésus. Ils avaient pourtant abandonné, famille, parents, frères et sœurs, pour le suivre.
Dans cet évangile, Jésus nous rappelle donc que croire en Dieu c’est aimer d’abord Dieu, et puis ses frères et sœurs, et enfin l’univers en général. Vendre tout pour suivre Jésus c’est, alors, aimer ce Dieu incarné, qui se donne jusqu’à l’abandonne de soi.
Bref, c’est sacrifier tous les excès de l’égo afin de laisser émerger l’amour de l’Autre en qui Dieu se révèle.