An Innu drummer |
The first expression I have learnt in innu (language) is Innu Nikamu, (Innu -people- sings). And
coming from a culture where there are songs for every event, I am moved by the cultural
similarity of the innu nation and the Igbo people of Nigeria. In these few
words, I tried to pinpoint the fact that as Christians, there is need to make
positive use of this cultural value of ours. Brief, I tried to underline the
fact that through songs, we can easily meet Christ, the centre of our being.
A scene of Innu native dance |
Quand on vient d`une culture comme la mienne où il
y toujours des chants pour exprimer tout ce qu`on vit, (des chants pour
célébrer la naissance d`un enfant, des chants pour montrer qu`on est heureux,
des chants pour manifester son mécontentement, des chants pour pleurer un être
cher, ainsi de suite) on ne peut qu`être ému par une autre culture semblable
comme la culture des innus. Si vous me le permettez, je voudrais affirmer qu`un
peuple heureux n`a pas besoin de le dire avant qu`on ne le sache. Le peu que je
connais de ce peuple innu me fait penser
que je n`aurai pas besoin qu`un prophète me dise qu’ils sont heureux.
A scene of Igbo cultural dance |
Pendant cette première semaine de mon expérience
missionnaire, j’ai déjà aperçu que le chant est vraiment central dans la
culture innue. Et vue le temps qu’on accorde aux chants dans des célébrations,
je commence à comprendre ce que Véronique Audet souligne dans l’introduction de
son livre Innu nikamu, Pouvoir des chants, identité et guérison chez les Innus, quand elle
dit : « les musiques
fascinent. Lieu d’émotion, elles sont objet d’admiration et source de rêves.
Elles entrainent des âmes sensibles dans des voyages imaginaires où les frontières
n’existent plus. […] Beaucoup plus que des objets d’arts et de divertissement,
elles mettent en jeu des relations symboliques complexes qui sont les
fondements même du cœur social ».
missionnaire, j’ai déjà aperçu que le chant est vraiment central dans la
culture innue. Et vue le temps qu’on accorde aux chants dans des célébrations,
je commence à comprendre ce que Véronique Audet souligne dans l’introduction de
son livre Innu nikamu, Pouvoir des chants, identité et guérison chez les Innus, quand elle
dit : « les musiques
fascinent. Lieu d’émotion, elles sont objet d’admiration et source de rêves.
Elles entrainent des âmes sensibles dans des voyages imaginaires où les frontières
n’existent plus. […] Beaucoup plus que des objets d’arts et de divertissement,
elles mettent en jeu des relations symboliques complexes qui sont les
fondements même du cœur social ».
Courtesy of Reseu Forum |
Une belle expression mais qui ne manque pas de
souligner l’effort à faire pour que ce soit plus chrétien. Le non-dit de ce
point de vue est donc celui de savoir où on arrive à travers ce voyage
imaginaire. C’est pourquoi le défi pour la culture innue comme la mienne est de
pouvoir profiter de cette capacité qu’à la musique de nous relier à l’au-delà
pour retrouver notre énergie vitale. Et l’énergie vitale la plus fiable pour un
chrétien n’est autre que le Christ lui-même.
souligner l’effort à faire pour que ce soit plus chrétien. Le non-dit de ce
point de vue est donc celui de savoir où on arrive à travers ce voyage
imaginaire. C’est pourquoi le défi pour la culture innue comme la mienne est de
pouvoir profiter de cette capacité qu’à la musique de nous relier à l’au-delà
pour retrouver notre énergie vitale. Et l’énergie vitale la plus fiable pour un
chrétien n’est autre que le Christ lui-même.
Voilà
pourquoi, on a plus l’avantage comme innu d’être un peuple de prière ; un
peuple de partage ; un peuple heureux et un peuple qui chante.
pourquoi, on a plus l’avantage comme innu d’être un peuple de prière ; un
peuple de partage ; un peuple heureux et un peuple qui chante.
Ali C. Nnaemeka (mekaalison@gmail.com)
”The truth might be hard to say, painful to bear or even drastic for the truth sayer but still needed to be said”. ALISON.