Vendredi 21 août, Mathilda Vollant
On se réveille tôt pour profiter de la laveuse-sécheuse, de nos derniers moments au Nipissis, et finalement du réseau ! Direction mile 18, enfin sur la rivière moisie, le Mishta-Shipu. Un tiraillement entre ce nouvel amour du nuitshimit, et l’appel incessant de la maison car, on se sent déjà vraiment proche de notre chez-soi.
Nous n’avions pas dîné cette journée-là, puisqu’on devait laisser nos sacs personnels et celle de la cantine au chemin de fer, on décide alors de faire un Makushan (un festin). Le train, de son retour de Schefferville, devant, nous, et nos effets, ramener à la maison, on n’avait vraiment pas de choix que de tout apporter au rail aussitôt possible.
Le chalet qui nous a été prêté était assez grand pour qu’on dorme tous ensemble, mais le quart du groupe voulait dormir dans une tente pour une dernière fois avec l’odeur du sapinage ! C’était sûrement l’attachement à ce nouvel amour développé du territoire qui les animait. Mon frère, qui était bien épuisé de sa journée, avait toutefois accepté avec enthousiasme pour les jeunes. Je l’admire tellement. Place au lit maintenant, parce que demain, une grosse journée nous attend, et nos lits, déjà, nous appellent.
Merci à Melodie, pour ce beau projet qui était l’un de mes plus beaux rêves à réaliser. Merci, pour ton désire de favoriser le mieux-être des jeunes, pour cet effort de nous faire marcher sur les traces que nos ancêtres ont menées afin d’explorer des territoires très enrichissants avec tant d’histoires et des secrets.
Merci à Tekuanan, pour son savoir-faire, sa grande sagesse, sa douceur, et son écoute. Merci de m’avoir fait vivre une expérience qui n’arrive qu’une fois dans la vie — le harponnage.
La septième journée suivra
Pour lire Un Kilomètre le plus long de ma vie