Le 7 Janvier 1912, Iwene fut baptisé Michael à l’âge de 9 ans. Dès son baptême, Iwene démontre sa conviction de suivre le Christ d’une manière radicale, en déclarant à ses parents de sa rupture totale avec toutes les pratiques religieuses traditionnelles.
En 1913, Iwene part à Onitsha pour l’école primaire à Holy Trinity School. Six ans plus tard, il obtient son diplôme de fin d’études primaire à St Joseph’s School, Aguleri. Avec son diplôme de fin de primaire, Michael Iwene Tansi était qualifié pour enseigner aux primaires. L’année suivant, en 1920, il débute son carrière d’enseignant à son Alma Mater, Holy Trinity School, Onitsha. Quatre ans plus tard, en 1924, Michael retourne à Saint Joseph’s School, Aguleri comme directeur. L’année suivante, en 1925, Michael quitte l’enseignement pour entrer au Séminaire Saint Paul de Igbariam. Il sera ordonné prêtre par Mgr Charles Heerey, Cssp, en 1937, à l’âgé de 34 ans. Une fois ordonné, il est envoyé à Nnewi où il sera le vicaire de l’abbé John Cross Anyaogu. Ce dernier sera nommé évêque plus tard. En 1939, Michael est nommé le premier curé de Dunukofia. Pendant son mandat comme curé de Dunukofia, Michael fonde le Centre Sainte Anne pour les jeunes femmes qui s’en vont en mariage. En 1945, il fut nommé curé à Akpu/Ajali avant d’être transféré dans son village natale, Aguleri quatre ans plus tard.
Il était connu par son voyage bà pied pour rencontrer ses paroissiens dispersés dans plusieurs côtés de ses paroisses. Il passait aussi beaucoup de temps au confessionnal et a été toujours disponible pour répondre aux besoins nombreux de sa communauté chrétienne. Il tenait à ce que les jeunes femmes soient bien préparés avant d’aller en mariage et combattait ardemment les mariages arrangés qui étaient pratiquaient à cette époque-là.
Malgré son zèle pastoral et son amour pour son peuple, il ressentait encore un désire de se donner de plus au service de son maître. Il ressentait en effet, un appel à la vie monastique. Et avec un pèlerinage à Rome, il décide donc d’essayer cette nouvelle forme de la vie en Église. En 1950, son évêque, Mgr Heerey, Cssp, lui donne un feu vert pour essayer la vie monastique. Il partirait au Monastère Mont Saint Bernard, aux environs de Nottingham, Angleterre. Deux ans plus tard, Michael Iwene Tansi est reçu au Noviciat des Cisterciens.
Le 8 Juillet 1953, P. Tansi fait ses premiers vœux et reçoit un nouveau nom au monastère et s’appellerait donc désormais P. Cyprian. Partant du milieu de pastoral populaire et du climat tropical de son pays natal le Nigeria, embrasser une nouvelle culture fut pour lui la première épreuve, mais étant toutefois convaincu que c’était où Dieu le voulait, il s’y est adapté facilement. Trois ans plus tard, le 8 Juillet 1956, le P. Cyprian fit ses vœux perpétuels. Il sera suivi par un autre Nigerian, le P. Mark Ulogu. Ce dernier serait l’Abbé de leur nouvelle fondation en Afrique. Et pour certains raisons pratiques, la communauté des Moins Mont Saint Bernard était planté à Bamenda, Cameroun.
P. Cyprian fut nommé maître de novice pour la nouvelle communauté en Bamenda mais pour les raisons de santé, n’a pas pu l’assumé. Le 20 Janvier 1964, il meurt à l’infirmerie Royale de Leicester et fut enterré deux jours après dans Le cimetières du Monastère.
La réputation qu’il avait créé au Nigeria avant de devenir moine ne cessait pas de grandir. Et donc toute suite après sa mort, il y a eu des témoins des personnes qui ont reçu des faveurs grâce à son intercession. Le 20 Janvier 1976, lors de la commémoration du dixième anniversaire de son décès, à la Cathédrale Holy Trinity, Onitsha, le Cardinal Arinze (qui était baptisé par le P. Cyprian) lance la campagne de la cause de sa béatification.
Le cause de sa béatification à été lancé officiellement au diocèse de Nottingham, et puis transféré en 1986 à l’Archidiocèse d’Onitsha. Le 12 Septembre 1986, son corps a été exhumé et était rapatrié au Nigeria deux jours plus tard. Quelques moments après, on a enregistré le premier miracle attribué à ses intercessions. Une fillette avec un cas de cancer très avancé retrouve instantanément la santé.
Et puis, le 22 Mars 1998, le Pape Jean Paul II le béatifié en proclamant cette prière :