Le 27 Décembre 2016 je suis parti en
mission-vacances dans ma province oblate d’appartenance et dans mon pays. Ayant
fêté mon deuxième anniversaire de présence au Canada, le 21 décembre dernier,
j’ai profité de l’occasion du temps des Fêtes de la fin d’année 2016 et du
début de l’an 2017 pour passer un temps dans ma famille biologique ainsi que
dans ma province oblate d’appartenance, le Cameroun.
mission-vacances dans ma province oblate d’appartenance et dans mon pays. Ayant
fêté mon deuxième anniversaire de présence au Canada, le 21 décembre dernier,
j’ai profité de l’occasion du temps des Fêtes de la fin d’année 2016 et du
début de l’an 2017 pour passer un temps dans ma famille biologique ainsi que
dans ma province oblate d’appartenance, le Cameroun.
La dernière fois que j’avais passé un temps des fêtes
dans ma famille biologique date de 2003, l’année que j’ai débuté mon
cheminement avec les Oblats. Et ma dernière participation à l’assemblée
provinciale au Cameroun date du 2010, lors de mon stage canonique.
dans ma famille biologique date de 2003, l’année que j’ai débuté mon
cheminement avec les Oblats. Et ma dernière participation à l’assemblée
provinciale au Cameroun date du 2010, lors de mon stage canonique.
Parti de Montréal le 27 décembre, je suis arrivé dans
ma famille, à l’est du Nigeria, le 30 décembre 2016. C’était une immense joie
de retrouver les miens rassemblés pour les fêtes de la fin d’année. Passant
alors d’une fête à l’autre et d’une réunion familiale à l’autre, nous avons pu
voir arriver en beauté l’année 2017. Mais mon premier séjour en famille, fut de
courte durée car j’ai dû partir dès le 3 janvier pour l’assemblée
provinciale.
ma famille, à l’est du Nigeria, le 30 décembre 2016. C’était une immense joie
de retrouver les miens rassemblés pour les fêtes de la fin d’année. Passant
alors d’une fête à l’autre et d’une réunion familiale à l’autre, nous avons pu
voir arriver en beauté l’année 2017. Mais mon premier séjour en famille, fut de
courte durée car j’ai dû partir dès le 3 janvier pour l’assemblée
provinciale.
Passant par les endroits que le groupe terroriste
nigérian Boko-Haram avait déjà occupé, nous sommes arrivés à Maroua, la
capitale à l’extrême-nord du Cameroun, le matin de la deuxième journée de notre
voyage. Les retrouvailles furent spectaculaires car il y avait des confrères
que je n’avais pas revu depuis presqu’une décennie et d’autres que je n’avais
jamais rencontré.
nigérian Boko-Haram avait déjà occupé, nous sommes arrivés à Maroua, la
capitale à l’extrême-nord du Cameroun, le matin de la deuxième journée de notre
voyage. Les retrouvailles furent spectaculaires car il y avait des confrères
que je n’avais pas revu depuis presqu’une décennie et d’autres que je n’avais
jamais rencontré.
Pendant cinq jours, la famille mazenodienne, Oblats et
les associé(e)s s’est penché pour scruter de plus près, ce que fut l’élan
initial et les motivations de nos pères fondateurs, venant de la France, pour
se lancer à l’aventure de ce côté de notre monde. Ces cinq jours nous ont donc
permis non seulement de marcher sur leurs traces mais aussi d’évaluer ce qui
reste de leurs présences au Cameroun, Tchad et Nigeria après 70 ans.
les associé(e)s s’est penché pour scruter de plus près, ce que fut l’élan
initial et les motivations de nos pères fondateurs, venant de la France, pour
se lancer à l’aventure de ce côté de notre monde. Ces cinq jours nous ont donc
permis non seulement de marcher sur leurs traces mais aussi d’évaluer ce qui
reste de leurs présences au Cameroun, Tchad et Nigeria après 70 ans.
L’assemblée achevée, je me suis mis en route, en bon
pèlerin sur mes anciennes traces au Cameroun. Je suis allé, dès le lendemain,
rencontrer nos 12 jeunes du Pré-noviciat à Mokolo, (une zone rouge de
l’extrême-nord). Une soirée passée au milieu de ces jeunes, venant du Nigeria,
du Tchad et du Cameroun m’a rappelé mes premiers pas avec les Oblats et mes
balbutiements en langue française.
pèlerin sur mes anciennes traces au Cameroun. Je suis allé, dès le lendemain,
rencontrer nos 12 jeunes du Pré-noviciat à Mokolo, (une zone rouge de
l’extrême-nord). Une soirée passée au milieu de ces jeunes, venant du Nigeria,
du Tchad et du Cameroun m’a rappelé mes premiers pas avec les Oblats et mes
balbutiements en langue française.
Parti du Pré-noviciat, je me suis rendu à notre
scolasticat international de Yaoundé. Une visite dans cette maison où l’esprit
vibre et des idées se bousculent du pôle de la philosophie à celui de la
théologie ne peut que rappeler à chaque visiteur ces années glorieuses de la
spéculation et du début des rêves missionnaires. Au bout de ces trois jours au
milieu de cette communauté composée des jeunes scolastiques et de leurs
formateurs issus d’une dizaine des pays, a réveillé encore en moi un désir
ardent pour la mission ainsi que pour les études.
scolasticat international de Yaoundé. Une visite dans cette maison où l’esprit
vibre et des idées se bousculent du pôle de la philosophie à celui de la
théologie ne peut que rappeler à chaque visiteur ces années glorieuses de la
spéculation et du début des rêves missionnaires. Au bout de ces trois jours au
milieu de cette communauté composée des jeunes scolastiques et de leurs
formateurs issus d’une dizaine des pays, a réveillé encore en moi un désir
ardent pour la mission ainsi que pour les études.
Du Scolasticat, je me suis rendu au Noviciat. C’est
franchement là que j’ai vécu une rencontre plus approfondie. À mon arrivée, le
maître de novice, qui fut aussi mon maître de novice et mon supérieur du
scolasticat, m’a confié toute une matinée pour partager mon expérience
missionnaire avec les jeunes. Nous avons donc pris de 8h30 à midi pour revoir
ce qui fut mon expérience de la formation première et ce que je vis aujourd’hui
comme missionnaire dans un contexte différent de celui de mes origines. Ce fut
une rencontre édifiante pour les jeunes et surtout pour moi, qui grâce à leur
curiosité, ai pu revoir toute mon expérience comme Oblat de Marie
Immaculée.
franchement là que j’ai vécu une rencontre plus approfondie. À mon arrivée, le
maître de novice, qui fut aussi mon maître de novice et mon supérieur du
scolasticat, m’a confié toute une matinée pour partager mon expérience
missionnaire avec les jeunes. Nous avons donc pris de 8h30 à midi pour revoir
ce qui fut mon expérience de la formation première et ce que je vis aujourd’hui
comme missionnaire dans un contexte différent de celui de mes origines. Ce fut
une rencontre édifiante pour les jeunes et surtout pour moi, qui grâce à leur
curiosité, ai pu revoir toute mon expérience comme Oblat de Marie
Immaculée.
Et la fin de ces visites des maisons de formation,
j’ai senti avoir fait de ce temps de vacance un vrai pèlerinage.
j’ai senti avoir fait de ce temps de vacance un vrai pèlerinage.