Le Caisse Populaire Desjardins de Mingan-Anticosti, Longue-Pointe-de-Mingan a dévoilé aujourd’hui, lors d’une conférence tenue à la Maison de la culture innue d’Ekuanitshit, qu’elle a fait un pas de géant. Dans le but de renforcer leur collaboration avec la communauté innue d’Ekuanitshit (Mingan), le Caisse Populaire Desjardins de Mingan-Anticosti, a décidé de refaire toutes leurs affiches principales, en partant par les programmes journaliers jusqu’à la modalité des transactions. Avec l’aide de la linguiste innue, Yvette Mollen, ils ont refait leurs affiches en faisant une traduction de chaque détail en innu.
Le 6 mai, 2016, lors d’une conférence sur les finances personnelles et le démarrage d’entreprises, M. Claude Giroux, le Directeur Général de la Caisse populaire de Mingan-Anticosti, a présenté ces affiches à la communauté d’Ekuanitshit.
Cette démanche, selon l’un des travailleurs de Desjardins, est la première de la sorte dans l’histoire de la Caisse Populaire Desjardins au Québec. C’est aussi un développement important au niveau linguistique vue que, contrairement au domaine médicinal où les vocabulaires sont déjà bien développés, le secteur financier n’était pas encore doté des traductions importantes en langue innue.
Il faut aussi souligner, nous dit le chef de la communauté innue d’Ekuanitshit, M. Jean-Charles Pietacho, que l’idée d’épargne dans le sens classique est une réalité nouvelle dans beaucoup
des communautés autochtones. Selon lui, jusqu’à il y a quelques dizaines d’années, les autochtones connaissaient seulement le troc et l’idée de l’assurance et d’épargne étaient autour du territoire. Pour eux, s’assurer que les territoires soient protégés était essentiel et les bénéfices des générations avenir étaient la forêt, les territoires et les rivières.
des communautés autochtones. Selon lui, jusqu’à il y a quelques dizaines d’années, les autochtones connaissaient seulement le troc et l’idée de l’assurance et d’épargne étaient autour du territoire. Pour eux, s’assurer que les territoires soient protégés était essentiel et les bénéfices des générations avenir étaient la forêt, les territoires et les rivières.
Ce développement dans le domaine financier est un pas de géant car il démontre la reconnaissance de Caisse Populaire de Desjardins Mingan-Anticosti envers l’un de ses partenaires importants qui sont des innus de Ekuanitshit, souligne M. Claude Giroux, Directeur Général.
La présence de deux avocates innues, Isabelle Napess de Ekuanitshit et Mira Levasseur-Moreau d’Essipit et représentant du
CDEPNQL (Commission de Développement Économique des Premières Nations du Québec et de Labrador), et d’autres conférenciers de Desjardins tel que Joël Chouinard, Avocat-Fiscaliste et Directeur du Centre Desjardins Entreprises, Mélanie Vilbert, Conseillière en finances personnelles, Maryline Beaudoin, Agente, Service financier et Marie-Andrée Martel, Conseillère en sécurité financière ont permis aux participants de s’instruire sur le Régime Enregistré d’Epargne-Etudes (REEE), Compte Épargne Libre d’Impôt (CELI), Succession et Testament et les Notions Fiscales relatives à l’exemption d’impôt.
CDEPNQL (Commission de Développement Économique des Premières Nations du Québec et de Labrador), et d’autres conférenciers de Desjardins tel que Joël Chouinard, Avocat-Fiscaliste et Directeur du Centre Desjardins Entreprises, Mélanie Vilbert, Conseillière en finances personnelles, Maryline Beaudoin, Agente, Service financier et Marie-Andrée Martel, Conseillère en sécurité financière ont permis aux participants de s’instruire sur le Régime Enregistré d’Epargne-Etudes (REEE), Compte Épargne Libre d’Impôt (CELI), Succession et Testament et les Notions Fiscales relatives à l’exemption d’impôt.
Et puis, M. Christian Rock, Directeur Principal, Marché Autochtone et du Nord à la Caisse Centrale de Desjardins et membre de la communauté innue de Pessamit et le Chef Jean-Charles Pietacho ont facilité les conversations.
La conférence d’aujourd’hui, a souligné le Chef Jean-Charles Pietacho, lance un grand défi aux peuples autochtones ainsi qu’aux allochtones. Elle interpelle les autochtones à épargner pour l’avenir de leurs enfants. Et surtout de profiter de tous les outils que des instituts financiers nous offrent aujourd’hui, pour un avenir meilleur, a souligné M. Christian Rock. Et aux allochtones, ce démarche de Desjardins, démontre qu’il faut prendre en considération des langues autochtones, surtout quand le service est adressé aux autochtones, a souligné un participant. Bref, la Caisse Populaire Desjardins a démontré que pour faire les affaires avec les autochtones, on peut bel et bien parler la langue de chacun des partenaires.