En février, aux États-Unis et au Canada, on célèbre le Mois de l’Histoire des Noirs. Ainsi, tout au long du mois de février, les communautés noires et leurs alliés, ainsi que des instances étatiques et d’autres célèbrent l’identité, la fierté et la place des personnes noires dans la société Nord-américaine. Le thème de cette année invite la population à participer à un processus de passage « de l’obscurité à la lumière. »
Ainsi, dimanche 26 février 2023, les jeunes de la paroisse Sacré-Cœur d’Ottawa se sont organisés pour souligner le Mois de l’Histoire des Noirs. Les événements ont eu lieu dans une situation hivernale. L’arrivée des jeunes était donc épisodique, et lourdement habillée, ils s’arrivaient d’une façon quasi timide. Durant la célébration eucharistique, on a évoqué brièvement l’évènement.
C’était à une messe pour les jeunes, principalement des étudiants africains et des Antillais. Il s’agit d’une des plus grandes communautés internationales de jeunes francophones de la capitale canadienne. En effet, plus de 150 jeunes ont pris part à cette célébration. De nombreux participants étaient magnifiquement vêtus de couleurs culturelles représentant leurs différents pays d’origine.
Lors de la célébration eucharistique, il y a eu des prières en plusieurs langues africaines. Ensuite, dans son homélie, le célébrant principal, le P. Andrzej Jastrzebski OMI a insisté sur les bonnes pratiques à adopter durant le carême. Il a invité les jeunes à utiliser ce temps du carême pour raviver leur amitié avec le Christ.
Les évènements de la célébration de ce Mois de l’Histoire des Noirs, à proprement parler, a débuté à la fin de la célébration eucharistique. En allant de la messe à la salle de célébration, nous avons eu l’impression de vivre le thème de cette année. Certains jeunes qui semblaient plus réservés lors de la messe brillaient dans leurs vêtements et à travers la beauté des kiosques qui représentaient leurs pays d’origine. En plus d’apprendre l’histoire, la géographie, la culture, etc., de leurs pays d’origine, nous avions dégusté les différents plats typiques de ces derniers. Par exemple, on pouvait déguster les mets typiques de la République démocratique du Congo, du Togo, edeededeedede de de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, etc., sans oublier les magnifiques boissons telles que les bissaps, les jus de baobab, de gingembre, etc.
Il y avait aussi des stands des jeunes entrepreneurs de la paroisse. Des échantillons de leurs produits et des brochures décrivant leurs services étaient disponibles.
C’était une célébration somptueuse qui représentait bien la dynamique de cette communauté. Si cette communauté agissait avec plus d’intentions, elle pourrait briller aux yeux du monde entier. En effet, sa population jeune, noire et francophone est un avantage dans un contexte canadien où les Églises vieillissent et la pratique religieuse se fait de plus en plus rare. Nous espérons que la célébration du Mois de l’Histoire des Noirs l’année prochaine sera plus audacieuse.